Le corbeau
Seul aux rives d’un grand fleuve noyé de brume
noir comme Barbara
il se déplace par bonds de plumes raides et sonores jusque là
un tronc vide de vie. Il ouvre un œil farceur, un bec vengeur.
Sa voix de crécerelle enrayée lance l’anathème et dénonce les cris qui se sont tus.
Alors l’enfant s’éveille
et pleure.
Crayon sur papier de soie marouflé sur bois 13x28cm