Je veille au bonheur des passants, j'indique le chemin à prendre après les souvenirs
Le doux rêveur dans ses voyages infinis
Je ride explorant tous les chemins qui mènent ailleurs jusqu'à la disparition
Je suis le skateur africain, libre et malin, celui qui crée
Même pas peur !
J'aimerais rider sous l'eau
Il arrive qu'on prenne des gamelles aussi fortes que des déceptions
Go ! Droit devant, tous ensemble…
L'œil à l'horizon, je me bats pour être libre
Tant de pensées dans mon esprit, tant de rêves à accomplir
Incroyable !
Un jour je me suis installé en bord de route, en voyage immobile, et caravane sur quille, j'ai planté mon parasol au soleil de ma libre friche…
Sur une plage au soleil de printemps lorsque les pensées vont au voyage
Toujours l'enfance dans mon cœur me garde de l'acide dissolution de l'âme trompée
Bientôt les cerisiers seront en fleurs
L'ours blanc orphelin des aurores boréales
Les âmes de cette maison brûlée m'apparurent en fantômes sans pourtant m'effrayer
…des sourires flottaient…
… d'espiègles souvenirs.
Tous, nous allons à la lumière
La grâce emporte le mouvement dans une brise légère
Lui et elle dans un manga
Lentement les rides tracent les chemins intérieurs
Pas encore méchant, presque
L'ouvrier, dur au mal industriel, jusqu'aux rides effacées
Ainsi sont morts des millions de jeunes gens devenus méconnaissables
Aux morts pour la France
Les mères d'Argentine interrogent sans fin l'épais silence où s'est joué le sort de leurs enfants baillonnés.
Une solitude du fond des mers
Les larmes parfois brûlent. Les larmes parfois restent au fond comme d'un puits
Le docte croit à ce qu'il dit
Le moindre brin d'herbe devenu paysage
Fumer pour dire des rêves
Toute la vie devant soi le voyageur immobile
Ces yeux violentés égarés sur un horizon inexistant repliés en soi-même sans y trouver le jour l'étoile
La castafiore gorge déployée
Je suis celui que tu vois à peine mais qui est près de toi te regarde avec une infinie bonté
Qui n'a jamais fait de bêtise ?
Rassurez-vous je vous tuerai dans l'ordre et la discipline
Certains regards peuvent tuer
La méduse touchée par un regard se défait
Que faisait-il là dans mon yaourt ?
Mon tout petit ami perché sur mon épaule toujours près de mon oreille porte d'entrée de mon cœur, mon tout petit ami si fragile, larguons les amarres veux-tu ?
Tant que dure le confinement (souvenir de 2020)
Lorsque j'ai atterri sur cette planète, je n'en volais pas large !
Un enfant finira bien par m'adopter
La guerre laisse les hommes bleus de peur
J'ai une tête à chapeau
J'ai visité les hauts fonds, rencontré les monstres, je leur ai même parlé
La Lune est habitée, oui
Disparaître, privé de ses défenses
Il y a dans les rivières encore un peu d'espouir
J'aurais aimé être une baleine, ou alors, un sous-marin
Aux enfants maltraités
Une bulle sèche au dur goudron riant encore de toutes ses aventures…